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Le village de Port à la Duc

Port à la Duc est le village à l'embouchure de la rivière du Frémur  au fond de la baie de la Fresnaye.

Le village est sur Fréhel et  sur Pléboulle (Matignon)  ,les 2 parties étant séparé par le pont.

Au Moyen Age, les pèlerins se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle (au 14ème siècle) par ce port d'arrivée du côté de Pléboulle : Port-à-la-Duc. Il fut la possession des Templiers. Des maisons templières sont encore visibles à côté du pont sur la route de Crissouët. Ce fut aussi un port "refuge" pour les corsaires malouins.

Jusqu'au début du 20ème siècle et l'arrivée du chemin de fer sur les côtes (1926), les transports régionaux par mer revêtaient une importance certaine. Une trentaine de petits ports s'acquittaient de cette fonction. Le port était alors fréquenté par des barques de 20 à 30 tonneaux, qui embarquent les grains et les pommes à cidre des communes agricoles de Pléboulle, Plurien, Plévenon, Hénanbihen, Matigon (et attestent d'une littoralité d'usages par ce commerce maritime). Le vocable de Port-à-la-Duc proviendrait de l'ancienne dénomination "Pors Ahadur" : "le port de l'eau". Il fut la possession des Templiers. Des maisons templières sont encore visibles à côté du pont sur la route de Crissouët. Ce fut aussi un port "refuge" pour les corsaires malouins.

 

Le pont de Port-à-la-Duc...

Au début du 19ème siècle, le passage de la rivière du Frémur au Port-à-la-Duc se faisait à gué avec les inconvénients que cela présentait : l'envasement et l'utilisation des services d'un passeur avec un bac en vives eaux. La voie de circulation (de grande communication n° 35 d'Erquy à Matignon) était très fréquentée par les habitants de Port-à-la-Duc qui se rendaient à la messe à Pléboulle et surtout par les communes de Pléboulle, Ruca, Hénanbihen qui transportaient en charrette leurs grains au port et livraient à Pléhérel et à Plévenon leur bois et leur cidre.

Les conseillers municipaux de Pléhérel réclamèrent en 1936 la construction d'un pont, avec le soutien du Conseil général et la participation financière des communes voisines, selon leurs ressources. Cependant, les travaux ne commencèrent qu'en 1944. Sources : AD 22 S Supl. 254 et Pierre Amiot.

A vérifier car j'ai aussi trouvé (http://histoire.bretagne.free.fr/textduc.htm et http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/portduc1.htm) des articles qui disent que le pont a été construit en 1843-1844 et consolidé par la suite.

Les chemins littoraux de Port-à-la-Duc

Jusqu'au milieu du 19ème siècle, le Port-à-la-Duc était relié au village de Saint-Ayde par une côte abrupte, mal entretenue, où se produisait régulièrement des accidents. C'est pourquoi en septembre 1852, les conseillers de Plévenon demandèrent l'exécution d'un projet de rectification de la côte, afin de faciliter l'extraction des engrais de mer et le transport des denrées du pays à l'embarcadère. Cette route littorale permettait aussi les relations quotidiennes avec Saint-Malo. Cette demande renouvelée les années suivantes fut approuvée avec le plan parcellaire correspondant et le nouveau tracé exécuté en 1864, à condition de conserver en état la fontaine de la Côtière-aux-bœufs et l'accès facile à ses eaux.

D'autres voies de circulation furent améliorées à cette époque, dont celle qui allait du bourg de Plévenon à la Maladrerie et aux Vaux, très utilisée pour la récolte du goémon. Cependant, d'autres chemins furent condamnés : en 1882, les chemins conduisant au Fort-La-Latte (désarmé à cette époque) et reliant Saint-Guireuc à Saint-Géran, furent supprimés. Sources : Pierre Amiot, "Histoire du Pays de Plévenon", 1981.

Conflits d'usage sur les marais du Frémur

Le flot se faisait sentir sur les berges du Frémur jusqu'à la limite des parcelles n° 739 et n° 740 de Pléboulle et dans le lit de la rivière jusqu'au barrage du moulin de Goujon, à l'aval du pont de Montbrand. Cependant, le lit de la rivière appartenait manifestement aux riverains depuis le barrage de Joujon jusqu'au pont du Vaurouault.. Les endiguements du marais de la vallée de Frémur, ont eu lieu de 1820 à 1830. Les terrains endigués avaient été concédés gratuitement le 28 août 1899 par l'état. Les riverains construisirent des talus sur les berges du Frémur pour interdire le pacage.

Le marais de Port-à-la-Duc, dit "marais de Saint-Aide", joint la côte nord au chemin allant du Vaurouault au port, le long des terres dites "les Costières". D'une surface de 3 ha, limité par le Frémur, ce marais endigué, était exploité en pâturage pendant le printemps et l'été. Il fut vendu par l'administration et acheté par de La Salle en 1820, qui interdit le pacage par une clôture. En 1825, celui-ci se proposait d'y construire un moulin, demande renouvelée en 1845 et reformulée par un autre propriétaire, Forvieux en 1870, en dépit du refus de l'administration.